Auteure: Marianne Gassel
Résumé: Carl Gustav Jung entre en rupture théorique avec Sigmund Freud. Jung défend en effet l'idée que tout ne dépend pas uniquement de la sexualité refoulée
En rupture avec Sigmund Freud, Carl Gustav Jung constate que les forces qui agissent au sein du psychisme d’un individu ne sont pas seulement celles de sa sexualité refoulée et celles de son histoire propre mais qu’il partage des influences communes à l’ensemble de l’humanité.
Il arrive à cette conclusion, non seulement à partir de ses travaux cliniques mais aussi parce qu’il a beaucoup voyagé et consacré beaucoup de temps à écouter des personnes de cultures très différentes, à étudier différentes religions, mythologies, poésie, contes, traditions, etc… Il lui est alors apparu, deux phénomènes qui vont être à la base de son approche spécifique :
Comme il arrive souvent de personnes qui ont élaboré des idées et pratiques novatrices, Freud supportait mal que ses disciples envisagent le psychisme humain et la psychanalyse autrement que lui. Il a donc désavoué ces disciples qui, après avoir beaucoup appris de lui se montrèrent indépendants et, à leurs tours, créatifs et novateurs. Jung fut de ceux-là et en 1913 intervint une pénible rupture entre les deux hommes.
A partir de là, Jung est amené à poursuivre sa route seul (même si soutenu par un certain nombre de personnes qui reconnaissent de la valeur à ses travaux) et élabore sa propre méthode psychanalytique connue sous le nom de « Psychologie des profondeurs ».