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Soutenir son enfant aux examens: 4. Vivez bien cette période

Auteure: Marianne Gassel


Résumé: Bien soutenir votre enfant pendant ses examens, c'est tenter également d'instaurer un climat positif en vivant la période le plus positivement possible


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  • Donnez le cadre à votre enfant : lui préparer ses en-cas santé (voir plus haut : équilibre alimentaire) ; lui offrir des breaks ludiques et des détentes ; veiller à la quantité et à la qualité de son sommeil, etc.…
  • Soyez détendus, pour que l’enfant traverse cette période dans la détente, soyez vous-même détendu ; pensez qu’au pire du pire, il ratera mais que ce n’est pas la mort et qu’il y a pire dans la vie. Et si jamais il ratait, ce serait l’occasion pour développer d’autres manières de faire avec lui-même et avec ses études, afin que sa vie en soit enrichie et facilitée par la suite.
    Cependant, il est plus vraisemblable qu’il réussisse. Pas forcément brillamment mais que sont les points si ce n’est des indicateurs peu fiables ? En effet, pour peu que ce jour-là on soit malade ou particulièrement stressé, on peut rater alors qu’on connaît bien ; pour peu qu’on ait étudié par cœur (pas pour tout mais pour certaines matières) on peut réussir brillamment et tout oublier le lendemain et, alors, cette étude n’aura servi à rien de réel.
    Ce n’est pas en secouant l’enfant, en le contrôlant en permanence, en usant d’autoritarisme, que vous l’aiderez. Lâchez prise tout en restant vigilant et disponible. Au lieu de lui ordonner de travailler, invitez-le à vous expliquer sa matière. Posez-lui les questions que lui poserait quelqu’un qui cherche à comprendre sa matière et demandez-lui comment vous pourriez (vous-mêmes) mémoriser cela ; transformer en quizz ou en autre jeu votre vérification de ses acquisitions ; jouez, jouez, jouez… Invitez-le à inventer une histoire avec les éléments de ses matières. Autrement dit, soyez complice et soutenant avec lui mais tout en délicatesse et avec plaisir.
  • Profitez de cette période pour développer une complicité avec l’enfant : en plus de ce qu’il est dit plus haut, jouez à de petits jeux de société (style Speedy, qui dure 10 minutes et est un super-jeu de logique, par exemple), lire ensemble une nouvelle, un roman, un poème, chanter ensemble, dessiner, par exemple une fresque représentant une partie de sa matière, etc. Proposez-lui d’envisager la réussite comme on tente de gagner à un jeu, pour s’amuser mais sans que ce soit vital.

Donc, et en résumé : ne faites pas des points un enjeu mais plutôt un jeu.

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Texte mis en ligne le 07-09-2012

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