Auteure: Christine Calonne
Résumé: L'anorexie et la dépression s'entretiennent bien souvent mutuellement dans un cercle vicieux: la dépression renforce l'anorexie, et l'anorexie renforce la dépression
Au-délà des premiers symptômes de l'anorexie qui doivent retenir toute l'attention de l'entourage, l'anorexie peut également faire partie d'un syndrome dépressif qu'il est important de traiter globalement sur le plan psychologique:
L'anorexie aggrave la dépression et c'est un cercle vicieux infernal. La dépression peut être consécutive à une perte importante pour la personne.
L'anorexie peut faire partie d'un stress post-traumatique consécutif à un trauma psychologique ou physique : Ce stress est précédé d'une détresse intense due à une menace pour sa survie mentale ou physique (agression physique comme un abus sexuel, accident, harcèlement moral, emprise familiale ...).
L'anorexie accompagne ce stress avec des cauchemars ou souvenirs répétitifs, des efforts pour éviter de se souvenir : L'anorexie constitue un de ces efforts, car elle anesthésie les émotions, les sensations, favorise une dissociation, un détachement du corps, détourne l'attention du trauma, s'associe à un état dépressif et une hypervigilance, réactions physiologiques de stress (tachycardie, sudation, tremblements, ...).
La tenue d'un corset peut faire perdre le sentiment de féminité et l'estime de soi, entraînant l'anorexie.
Suite: Le contrôle dans l'anorexie