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La terreur nocturne

Auteur: Jérôme Vermeulen, psychologue Présentation


Résumé: La terreur nocturne, souvent confondue avec un cauchemar, s'en distingue pourtant sous plusieurs aspects. L'enfant s'assied dans son lit et semble terrifié; pourtant il dort profondément...


La terreur nocturne se présente comme un gros cauchemar. Et pourtant il ne s'agit pas du même phénomène.
Les terreurs nocturnes sont plutôt fréquentes, surtout chez les enfants de moins de 10 ans.

L'enfant s'asseoit brutalement dans son lit et semble terrorisé et paniqué, les yeux grands ouverts. Il présente une respiration difficile ou haletante, est souvent très rouge (mais parfois, à l'inverse, pâle); il peut hurler.

L'épisode peut durer de quelques secondes à quelques minutes.

Lorsque l'on approche de l'enfant, il ne va pas réagir comme lors d'un cauchemar. Bien qu'apparemment réveillé, il va sembler impossible ou très difficile de le réveiller et a fortiori de le raisonner et le calmer, il semble rester dans son cauchemar. Il finira par se recoucher.

Le lendemain, l'enfant ne gardera aucun souvenir de l'épisode.

Les terreurs nocturnes peuvent être favorisées par des situations de stress ou d'anxiété, ou des difficultés psychologiques.

La terreur nocturne est plus proche du somnambulisme que du cauchemar; il s'agit d'un pseudo état de veille, alors que l'enfant est bel et bien endormi.
Autant la terreur nocturne que le somnambulisme surviennent dans la phase de sommeil à ondes lentes tandis que les cauchemars surviennent durant la période dite de sommeil paradoxal.

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Texte mis en ligne le 07-11-2006

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