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Transfert amoureux (suite)

Cette discussion a été postée le 04/10/2021 et a donc plus d'un an. Elle est accessible en lecture seule et il n'est plus possible d'y ajouter de nouveaux contenus ou de poster des messages à son auteur et cela afin de garantir la tranquillité de l'auteur.

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Une discussion initiée par Maxine, membre actif, le 04/10/2021 à 19:34.
Salle de discussion: Psychologie, professionnels, thérapies


Bonjour à tous,
Bonjour Monsieur Vermeulen,

Tout d'abord, M. Vermeulen, merci pour l'aide technique:).

Et merci beaucoup pour votre longue réponse à mon post du 1er octobre.

J'ai, depuis, encore cheminé et pris RV avec un autre thérapeute afin de m'aider à me poser les bonnes questions et à ouvrir la porte mentale qui me permettra de sortir de l'impasse dans laquelle je me trouve.

Je pense commencer à comprendre ce qu’il y a derrière ce transfert mais mon problème vient aussi du fait que je ne suis pas sûre que mon thérapeute soit en mesure de m'aider à le résoudre.

Par ailleurs, j'ai la chance d'avoir une vie équilibrée entre un conjoint (le même depuis 20 ans:)), des enfants qui vont bien et un travail épanouissant.

Si le profond désarroi et le sentiment de solitude aigue créés par ce transfert sont bien réels (sa manifestation la plus âpre étant l’impression d’être enfermée et à la dérive, comme flottant dans une sorte de bulle ou nul ne peut me rejoindre), l’ancrage solide que constitue ma vie familiale et professionnelle m'a permis de ne jamais perdre pied ni contact avec le réel.

J'ai donc oscillé, pendant 3 ans, entre une agitation interne étouffante et, lorsque l'intensité du transfert diminuait, entre des moments plus apaisés où je me rassurais en me disant que tout ceci n'était pas si grave et relevait juste de fantasmes, certes assez complexes, mais qui, un jour, finiraient par faire sens.

En ce sens, dépasser la honte qui me tenaillait et oser publier sur ce forum sont le signe qu'il est temps pour moi de regarder ce transfert en face et de commencer à m'en dépêtrer (pour reprendre le terme utilisé par Pascal Graulus dans sa réponse).

Je termine par partager avec vous, en tant que Webmaster, un phénomène inattendu conséquent à mon inscription sur ce site.

Le fait de m’être inscrite et d'avoir écrit sous un pseudo, "Maxine", qui n'est donc pas mon vrai prénom, a eu un effet aussi étonnant que bénéfique: il m'a permis de me dissocier partiellement de la problématique qui m’a poussée à écrire. Et donc de la relativiser progressivement.

En d'autres termes, depuis quelques jours, je ressens que c'est, non pas moi toute entière qui suis emmurée dans ce transfert, mais juste mon "moi" disons, d'analysante (cette « Maxine », donc). Si cette petite partie est toujours prisonnière (pour l’instant) , l’autre, la plus grande partie, elle, ne l’est pas. Et ce début de liberté retrouvée me procure déjà un certain soulagement:).

Ce phénomène inattendu a pour conséquence de mettre, enfin, cette problématique un peu à distance, et donc d’en adoucir l’impact émotionnel. Ainsi, depuis mon post du 1er octobre, j’ai commencé à me recentrer mentalement et à passer en revue ce qui, dans mon histoire, ma personnalité et aussi, dans la relation thérapeutique, m’a conduite à me retrouver dans cette situation délicate. C’est un bon début de réflexion je pense.

Merci encore pour votre contribution (j’étends mes remerciements aux autres professionnels qui ont participé à cette discussion et qui ont pris sur leur temps pour me répondre et pour me donner quelques pistes).

Et merci à l’anonymat du pseudo et à ses surprenantes vertus thérapeutiques:).

Cordialement.


Maxine

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