Deuil et névrose d'abandon
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Une discussion initiée par thilla, non membre, le 29/08/2016 à 23:31.
Salle de discussion: Phobie, stress, anxiété, TOC
Je suis âgée de bientôt 74 ans. Ma mère est décédée il y a 3 mois, mon ex-mari, avec lequel mes deux fils et moi n'avions plus de contact depuis plus de 30 ans, est décédé il y a quelques jours.
L'état dans lequel je me suis mise lors de ces décès m'a alertée sur ma santé mentale.
J'ai fait des recherches, je me suis informée et j'ai découvert que je souffre, sans doute, de névrose d'abandon. A chacun de ces décès, je me suis effondrée, détresse totale, sentiment de solitude et d'abandon, envie de mourir. Ces émotions sont, sans doute normales lors d'un décès mais chez moi elles ont pris une intensité juste insupportable. Je hurlais de douleur, je ne voulais plus être là. Ma mère était âgée, sa disparition était dans l'ordre des choses mais je me suis sentie seule au monde, abandonnée de tous, pas de liens profonds dans la fratrie.
J'ai ainsi découvert que j'étais une dépendante affective, peur de tout mais apparemment forte, évitement, refus des invitations, refus de tout engagement durable, repli sur soi, solitude totale.
Je souffre de cette névrose depuis toujours, bien sûr, même si je n'en prend vraiment conscience qu'à présent.
Relations compliquées avec les autres, vie gâchée.
Peut-on encore espérer, à mon âge, une amélioration de son état puisqu'il y a enfin prise de conscience, peut-on encore espérer trouver un peu d'apaisement, de bien-être, de sécurité intérieure, de confiance en les autres et en soi-même ?
Existe t'il des méthodes applicables en solo, pas le courage, pour le moment, de me faire aider par un thérapeute et trop conditionnée à ne rien montrer de mes peurs et de mes émotions profondes, à ne rien demander, à me débrouiller seule ?
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thilla a reçu 1 réponse
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La faille amorce le mouvement par BD, membre actif, le 30/08/2016 à 6:01 pour thilla
Bonjour thilla,
La prise de conscience peut être le ressort pour amorcer un changement, et une vie n'est que changement et évolution. Donc il y a toujours espoir. Mais appliquer une méthode en solo pour lutter contre un sentiment d'abandon, prétextant un manque de courage pour s'ouvrir aux autres me semblerait contre-productif.
Allez vers les autres, en amitié, en contact sociaux, et si nécessaire, pourquoi pas, en thérapie.
Il est vrai que vous pourriez très bien vous en sortir seule, d'une façon ou d'une autre, mais vous emprunteriez alors un chemin contraire à votre demande. Mais ce sont les situations de crises qui suscitent le changement.
Courage !
BD
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