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Pourquoi je vous dis adieu

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Une discussion initiée par lecogiteur, non membre, le 30/07/2014 à 21:42.
Salle de discussion: Dépression, solitude, tristesse, désespoir, suicide


Pourquoi ?
C'est sans doute le question que vous allez vous poser alors que les choses semblaient s'arrenger avec l'appartement et bien non au contraire le véritable enfer ne vas que commencer.
Tout d'abord j'ai pris cette appart juste pour prouver que je pouvais en trouver un, je sais c'est bête mais je devais le faire à fin de démontrer que oui je savais me débrouiller pour avoir mon bail c'est chose faite maintenant.
Mais la vie qui m'attends je n'en veux pas elle sera fâde sans saveur sans joie toujours dans le stress permanent (j'expliquerai pourquoi ) metro boulot dodo sans jamais de vacances, sans extra je sais beaucoup vive cette vie mais elle me répugne je n'en veux à aucun prix et puis cette tristesse profonde qui ne me quitte pas me ronge de l'intérieure je fait tous pour la cacher je joue un personnage la plus part du temps.
Je suis convaincu que je ne serai plus jamais heureux ca fait des semaines que je pense à toutes les situations mais j'arrive au même constat non le bonheur n'est plus pour moi, malgré tous ce qui c'est passé les années passées avec Isabelle furent les plus belles de ma vies mais voilà j'ai réussi à gaché ce bonheur que je chérissais allez savoir pourquoi
J'ai fait beaucoup d'erreurs mais j'ai essayé mais voilà j'étais voué à échouer sans doute pas assé batant je ne comprenais pas le fonctionnement de cette société je me suis toujours senti en dehors malgré que je faisait tous pour rentrer dans le rang.
Maintenant je suis en train de tomber dans le gouffre et lourde sera la chutte , mes revenus ne suffiront pas à vivre tous simplement et je n'ai pas trouvé comment faire pour améliorer la situation et je ne veux plus vivre dans l'angoisse permanente je connais cette vie et je ne la veux plus en aucun cas.
Mais le plus grave de tous je n'arrive pas à m'imaginer vivre sans Isa pour moi nous allions viellir ensemble franchir les orages de la vies, elever notre fille, passé le reste de nos années ensemble tous les deux mais tous c'est écrouler mon monde n'existe plus, je n'ai plus de répère dans ma vies plus de gout à continuer même si je n'ai rien réussi tous ce que j'ai fait c'est pour que nous puissions profiter de de la vie tous les 3 jamais je n'ai imaginer tous cà seul.
Maintenant je n'existe plus pour elle, mais quesque j'ai bien pu faire ce si terrible je suis perdu je sais que beaucoup ne cemprendrons pas personnes ne peux être a ma place et comprendre la douleur qui me ronge, j'ai le sentiment d'avoir été jéter comme un malpropre , comme un être immonde , comme le mal absolu.
Il est vrai que j'ai un moment renoncer à me battre que je n'arrivais plus a aller travailler pour n'arriver à rien je savais que jamais je ne réussirai à arriver à la hauteur que je ne pourrai jamais offrir à isa et a ma fille la vie qu'il méritent il faut l'avouer je suis un petit homme qui revait d'en devenir un grand mais qui n'a pas eu la volontée nécessaire pour cela je n'avais plus de force tous les jours je me reveillais plus fatigué que la vielle jamais je n'ai passer une journée sans douleur c'est de ma faute car à cause de mes erreurs je n'ai pas su me soigner, je pensais même que je méritais cette douleur comme une pénitence ..
Je me suis toujours senti bien en dessous de vous à juste titre quand on vois ou j'ai conduit notre famille.
Je ne sent plus aucune joie à vivre et pourtant j'ai la chance d'avoir un soutien immence de la part de certains amis mais ma tristesse ne fait que grandir et l'arrivée de la rentrée dans l'appartement ne me réjouis pas plus rien n'arrive à guerir cette peine et je ne vois pas ce qui pourrait guerrir ces blessures alors à quoi bon je refuse de m'enfoncer dans l'obscuriter je ne veux pas risquer d'entrainer ma fille la dedans.
Je me sens m'éteindre petit à petit comme une bougie qui se consumme et l'idée d'en finir me parait de plus en plus la seul solution pour me débarasser de cette tristesse immence je ne veux plus vivre comme ça la seul chose qui m'empêche c'est ma fille car je sais que cela lui fera beaucoup de peine mais voir son papa s'enfoncer dans une dépression de plus en plus profonde et n'avoir plus aucun butte dans la vie (mise ) part elle est mieux?
Je t'aime mon bébé plus que tous au monde tu es la seul chose que j'ai réussi dans ma vie tu est ma fierté, ma vie et quoi qu'il arrive je t'aimerais ou que je sois mon seul souhait c'est que tu soit heureuse que tu ai une vie pleine de bonheure mais papa ne pourra jamais t'offrir la vie que tu mérite et avec moi la vie sera désagréable .
Je pense avoir trouvé comment faire je pense que le mélange alcool fort et médoc est une bonne solution car facile à trouver et sans douleur
Je n'ai qu'un désir le jour ou vous me dirai au revoir réunissez vous tous ensembles dans l'amitié et faite une grande fête que nous pouvions le faire faite le pour moi.
Je vous aime tous et je vous dis adieu je vais retrouver mon père, mon petit chien et d'autre qui sont partis avant moi ne soyez pas triste pour moi la douleur est terminé enfin

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lecogiteur a reçu 14 réponses

>   L'enfer n'est-il pas derrière? par JiVé, membre actif, le 31/07/2014 à 11:24 pour lecogiteur
Bonjour Lecogiteur,

J'ai lu un message de solitude posté à une heure de soleil couchant...

J'aimerais bien sûr prendre le temps d'une réponse, mais avant cela, il me faut m'assurer que... vous êtes toujours là.

J'attends un petit signe de vie avant de vous écrire.

JEROME VERMEULEN
WebMaster

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>  >   réponse par lecogiteur, non membre, le 31/07/2014 à 13:18 pour Jérôme Vermeulen
Bonjour Jérôme Vermeulen,

Oui je suis toujours là

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>   Content de vous lire ! par JiVé, membre actif, le 31/07/2014 à 13:57 pour lecogiteur
Bonjour Lecogiteur,

Content de vous savoir sur terre, les échanges informatiques avec le Paradis sont compliqués, et j'ai entendu dire qu'en enfer, y pas internet pour emmerder les gens un maximum !!

L'aide que je peux vous apporter via ce forum est bien entendu limitée, et tous les intervenants ressentiront certainement la même frustration... On sent en effet qu'il y a un sacré historique à votre histoire.

Mon pif me dit aussi que vous pourriez être aujourd'hui à la croisée des chemins: un moment de votre vie où on décide qu'il y a un avant plein d'emmerdes, et qu'il va y avoir un après, différent. Mais il ne s'agit pas de décisions faciles à prendre. Vraiment, je vous sens entre les deux, un peu indécis... on ne se dégage pas facilement des ses vieilles habitudes... elles sont puissantes!

Une partie de vous semble effectuer des observations assez précises concernant ce qui ne va pas: "je ne m'en sors pas dans ma vie affective", "je n'arrive pas à atteindre mes objectifs", ... ; une autre partie semble interpréter cela de manière assez auto-agressive, comme un "tu es un gros c..., tu es nul, tu foires tout et tu n'y arriveras jamais... t'es qu'un gros boulet pour ta fille... suicide-toi, c'est mieux..." Mais il y a indubitablement un bagarreur en vous. C'est évident: vous seriez mort ce matin sinon, vous n'avez pas fini d'étudier d'autres alternatives que la mort!

Ca serait tellement chouette que vous disiez adieu à vos emmerdes (ce qui demandera un certain boulot) plutôt que d'attendre de nous que nous vous disions adieu...

Je termine en vous disant que je suis tout sauf un prometteur de beaux jours. Je peux vous garantir que pour aller mieux, va falloir vous bouger et vous mettre un bon coup en Smiley contre toutes ces petites phrases négatives qui tournent en vous... vous savez, tout l'art dans la vie, c'est d'aller chercher la bonne aide, au bon endroit, au bon moment, sur base de bons constats... ça serait pas mal que ce message sur ce forum, ce soit ça... ça confirmerait (si nécessaire) que vous êtes un vrai bagarreur qui n'a pas dit son dernier mot!

J.VERMEULEN.

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>  >   l'enfer ou le paradis par delphine, non membre, le 31/07/2014 à 16:21 pour Jérôme Vermeulen
Bonjour Jérôme Vermeulen,
Cet appel de détresse me parle, parce que je suis dans le même état d'esprit que ce monsieur. Et je pense que votre réponse a dû lui faire du bien...mais ce ne sera pas suffisant.
Pour ma part, j'ai tout simplement gâché ma vie. J'ai trompé mon mari, mon compagnon de 18 ans de vie, il y a trois ans d'ici. J'étais insatisfaite, je n'étais pas heureuse, en tous cas c'était mon impression. Je n'ai pensé qu'à mon petit bonheur personnel et j'ai trompé, deux ans durant. Quand il a découvert la chose, ça a fait l'effet d'une bombe. Tout le monde en a souffert, dont nos deux fils de 10 et 15 ans à l'époque. Il m'a quittée, il y a seulement 4 mois. Et depuis quatre mois, je végète...j'imagine ce qu'il doit être en train de faire...j'attends ses passages (c'est moi qui ai gardé la maison, sa chienne et nos garçons), je ramasse les miettes qu'il veut bien me laisser. Durant ces trois dernières années, j'ai tout fait pour qu'il me pardonne, j'ai rampé, j'ai changé, je suis devenue moins difficile..en vain. Il m'a avoué récemment qu'il m'avait trompée, à son tour, régulièrement durant cette période. Il n'aura donc laissé aucune chance à la reconstruction de notre couple.
Ce samedi, je l'ai vu en compagnie d'une autre femme...une poupée blonde siliconée..tout à l'inverse de moi...et ça m'a brisé le cœur. Depuis, je ne dors plus, je ne mange plus et je pleure...et j'ai envie de disparaître, comme le monsieur, pour ne plus penser, ne plus me torturer, ne plus les voir se parler et se regarder...et seule la pensée de voir mes gamins tristes, et mes parents aussi sûrement, m'a retenu jusqu'à présent de passer à l'acte...et sans doute aussi un peu la peur de ce qui se passe là-bas...que ce soit l'enfer ou le paradis d'ailleurs.

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>  >  >   Reponse à Delphine par lecogiteur, non membre, le 31/07/2014 à 17:13 pour delphine
Bonjour delphine,

Effectivement je suis exactement dans le même état d'esprit ma compagne ma quitté car elle disait ne plus se sentir bien dans notre couple et depuis je suis le paria. et moi aussi c'est la seule pensée de la peine de ma petite fille qui me retient mais j'ai beaucoup réfléchit et que vais je apporté à ma fille , misérer , tristesse, non elle mérite mieux si je disparais elle aura de la peine mais avec le temps ça lui passera si je reste non seulement ma vie que je hais au plus haut point vas s'empirer mais je vais l’entraîner avec moi et ca c'est insupportable et croyez moi j'ai retourner le problème dans tous le sens et rien n'y fait aucune solution ha oui la cerise sur le gateau plus de boulot fin du mois d'Aout

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>  >  >  >   Suite par lecogiteur, non membre, le 31/07/2014 à 18:06 pour lecogiteur
Une chose me serais complètement insupportable c'est qu'un autre homme vienne dans la vie de ma compagne et que lui passerais plus de temps que moi avec ma fille là et je sais la portée de mes paroles je serais capable du pire pour cette homme oui je l'éliminerais !!!

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>  >  >  >  >   Disparaître ? par Marianne Gassel, non membre, le 01/08/2014 à 9:58 pour lecogiteur
Bonjour lecogiteur et bonjour Delphine,

d'abord je voudrais abonder dans le sens de ce qu'a dit Jérôme et l'étendre à Delphine: vous êtes probablement à une importante croisée de chemins à partir de laquelle vous pouvez effectuer un virage complet, dans un sens ou un autre.

Ce que je voudrais ajouter, c'est qu'on ne disparaît pas ! Je ne parle pas ici métaphysique ou religion: y a-t-il une vie après la mort, existe-t-il enfer ou paradis en tant que lieu où l'on se rend une fois mort, voire une réincarnation...Ce n'est pas le sujet sur ce site. Seulement, l'être humain est un animal social; il ne se construit pas seul et ne vit pas seul. Si votre corps disparaît, si votre conscience disparaît -et qu'il n'y a rien après- il est vrai que vous cesserez de souffrir. Mais je ne crois absolument pas que vos enfants vont un peu en souffrir et puis vous oublier... Je ne crois absolument pas que votre mort volontaire leur apporte moins de souffrance que votre vie, même si vous n'arrivez pas à la mener comme vous le souhaiteriez. Je pense qu'il vont intégrer l'image d'un père ou d'une mère qui a prouvé que la vie est impossible à réussir. L'image aussi d'un père ou d'une mère qui a trouvé plus important d'arrêter de souffrir que de leur offrir tout ce qu'ils sont capables de leur offrir. Et lorsqu'on s'est senti pas assez aimé par un de ses parents, on risque fort de ressentir que c'est parce qu'on n'a pas assez de valeur à ses yeux. N'oublions pas que pour un enfant, surtout jeune, les parents détiennent en bonne partie La Vérité. Donc, si mon ou mes parents estiment que je n'en vaux pas la peine, c'est que je n'en vaux pas la peine. Je ne pourrai donc pas réussir ma vie et peut-être mieux vaudrait que je l'arrête volontairement.
L'expérience montre que le suicide d'un parent est un des traumatismes les plus important pour un enfant, un adolescent -un futur adulte. Un de ceux qui sera le plus lourd à porter; un de ceux qui nécessitera le plus de thérapie...
Je ne dis pas ceci pour vous culpabiliser. Je pense que vous l'êtes déjà largement trop. Mais plutôt pour que vous preniez meilleure conscience de votre valeur en tant que parent.
Je connais des familles, des parents, qui n'ont pas mené une vie professionnelle enrichissante -financièrement ou personnellement- qui, parfois, n'ont pas non plus réussi une vie de couple, mais qui ont été capables de prendre leurs enfants dans les bras, de jouer avec eux, leur raconter des histoires et leur chanter des chansons, de leur exprimer à quel point ils les trouve merveilleux, de les respecter dans leur être profond, de leur faire confiance, de les encourager à être qui ils sont, à les rassurer sur leur valeur et leurs capacités.... Et en agissant ainsi, ils ont offert à leurs enfants de quoi construire leur bonheur et réussir leur vie. Ce sont des êtres extraordinaires que ces parents-là et de vrais agents de changement d'une société puisqu'ils ont permis à leurs enfants d'avoir la force pour devenir des êtres vrais et épanouis, aptes à apporter au monde la pépite d'or qui les habite.
Vous pouvez, lecogiteur et Delphine, être de tels parents même aujourd'hui, même dans la souffrance, même alors que vous avez l'impression d'avoir raté votre vie de couple et votre vie professionnelle.
Par ailleurs, quel âge avez-vous ? Etes-vous si vieux que vous ne puissiez plus rien entreprendre ? N'y a-t-il qu'une seule personne au monde qui soit digne de votre amour ? Est-elle, d'ailleurs, digne de votre amour, cette personne qui l'a refusé ? Le monde est vaste et les humains nombreux. Vous n'en n'avez pas fait le tour -et ne le ferez jamais.
Et, lecogiteur, vous n'appréciez pas la société dans laquelle vous vivez... et je partage ce sentiment- pourriez-vous décrire celle dans laquelle vous souhaiteriez vivre ? Comment faudrait-il s'y prendre pour la construire ? N'avez-vous vraiment aucune des compétences nécessaires pour mettre votre petite pierre à l'édifice ? Même pas la capacité d'aimer ? L'important est-il d'entrer dans le cadre d'une société qu'on réprouve ou d'agir selon sa conscience et ses aspirations afin de contribuer, à son échelle, à modifier cette société ? N'avez-vous jamais entendu parler de nobles et sages mendiants, bien plus heureux et attrayants que certains hauts cadres d'entreprise ou dirigeants politiques, par exemple ? Pas pour dire que vous devez devenir mendiants, bien sûr.... Mais qu'il y a peut-être un travail à entreprendre pour découvrir à quoi vous aspirez vraiment, de quoi vous êtes capables et à travers quelle(s) activité(s), professionnelles ou pas vous pourrez vous épanouir et donner au monde ce qui fait votre spécificité et votre richesse.

A la croisée des chemins, prenez bien votre temps pour examiner ces chemins. Dans lequel y a-t-il le plus de fleurs, d'oiseaux chanteurs, de couleurs, de sourires , de parfums odorants et de goûts délicats ? Dans lequel pourrez-vous le mieux rire et danser; dialoguer avec vos enfants, rire et jouer avec eux ? Dans lequel, peut-être au sommet d'un mont ou au creux d'une plaine, caché derrière un arbre ou dans l'eau d'un étang, pourrez-vous distinguer un regard qui vous parle d'amour ?
Choisissez bien et n'hésitez pas à demander à vos frères et sœurs humain l'aide dont vous avez besoin et que chacun, à son niveau, dans son domaine, peut vous apporter.
Que votre route s'enchante peu à peu,
Marianne

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>  >  >  >  >  >   Oui mais... par lecogiteur, non membre, le 01/08/2014 à 16:53 pour Marianne Gassel
Bonjour Marianne Gassel,
merci pour votre mot et effectivement la seul chose qui me retient (hormis la peur ) c'est la peine que ma fille aurais mais même mon corps me supplie d'arrêter des anciennes douleurs reviennent au pas de courses toutes mes articulation me font souffrir, des nouvelles douleurs sont apparues et ma tristesse ne fait que grandir rien absolument rien ne me donne une lueur d'espoire je dois emménager dans un appart ce dimanche (je suis heberger par des amis) je le déteste il me terrifie il représentent tous ce que je hais il sera ma tombe et il n'en sera pas autrement et je ne me tue pas vite mes ennuies de santé finiront par le faire dans laps de temps assez court car je me sent m’éteindre petit à petit et non seulement je ne veux pas me soigner car je n'ai pas envie que l'on me convainc que je suis heureux mais en plus je n'ai ai pas les moyens merci pour vos messages j'ai fait ces démarches pour être sur de ce que je voulais maintenant je le suis mon cas était signé d'avance merci à tous (et puis alcoll et medoc ca peut être un accident) car ce n'est pas violent

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>  >  >  >  >  >  >   Oui mais... par Marianne Gassel, non membre, le 02/08/2014 à 12:31 pour lecogiteur
Bonjour lecogiteur,

nous sommes un avec notre corps et il est donc logique que celui-ci réagisse lorsque notre psychisme ne va pas bien. Il signale avec force qu'il est temps de changer quelque chose dans notre manière d'être et de vivre. S'il veut que la vie s'arrête, il fera en sorte, effectivement, qu'elle s'arrête. Et comme il est sensible aux suggestions de notre mental et aux remous de nos émotions, il est fort possible qu'il soit en train d'obéir à votre désir de mourir.
Je crois que lorsque le désir de mourir nous habite, il occulte notre désir de vivre mais que ce dernier ne disparaît pas complètement. Il est même, généralement, un désir de bien vivre.

Par ailleurs, et même si ça paraît dur, je voudrais vous dire que le fait que l'espoir soit mort est une très bonne chose ! Cela signifie qu'on quitte le monde des illusions pour se confronter à celui de la réalité. L'espoir fait vivre, dit-on, mais il fait aussi mourir parce qu'il induit facilement la passivité: "j'espère que l'argent va tomber du ciel dans mon escarcelle" peut m'empêcher d'agir concrètement pour le faire venir.

Je me demande qui essaierait de vous convaincre que vous êtes heureux ! Je ne vois pas comment ce serait possible. Vous seul savez si à l'intérieur de vous vous êtes heureux ou malheureux.

Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous vous êtes choisi un appartement que vous n'aimez pas et, surtout, qui vous terrifie ! Je ne comprends d'ailleurs pas comment quoique ce soit pourrait vous terrifier... Si on est prêt à affronter la mort, qu'est-ce qui pourrait encore nous terrifier ?

Par rapport à votre fille, je ne redoute pas la peine qu'elle pourrait ressentir mais plutôt la difficulté à vivre et à s'assumer qui pourrait en résulter; et ce d'autant que les enfants ont souvent tendance à prendre sur eux la responsabilité de la souffrance de leurs parents. Elle risque alors, même si ce n'est pas rationnel, de se sentir coupable de votre mort parce qu'elle croira qu'elle aurait pu faire quelque chose pour l'empêcher. Et ce processus est particulièrement courant en cas de suicide. Or, je suppose que ça ne vous déplairait pas d'un peu culpabiliser Isabelle mais certainement pas votre fille que vous n'estimez pas responsable de cet état de chose et à laquelle vous souhaitez une vie heureuse puisqu'il s'agit-là d'une de vos motivations à disparaître.

Je vous souhaite une bonne mort, si c'est votre choix et un excellent cheminement vers une belle vie si, finalement, vous vous laissez tenter par la vie,
Marianne

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>  >  >  >  >  >  >  >   Merci.... par lecogiteur, non membre, le 02/08/2014 à 19:07 pour Marianne Gassel
Bonjour Marianne Gassel,

Merci pour votre derniers message , j’espère qu'elle sera paisible.
Merci pour vos message, je ne reviendrai plus sur ce forum donc je vous dis ..........

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>  >  >  >  >  >   Merci par delphine, non membre, le 05/08/2014 à 17:47 pour Marianne Gassel
Bonjour Marianne Gassel,
Je vous remercie pour votre beau message. Je l'ai sauvegardé et compte le relire chaque fois que des idées noires viendront à nouveau m'envahir. Selon Michelin, j'habite à 1h32 de route de votre cabinet...ce qui est vraiment dommage car je pense que vous êtes la personne qui pourrait m'aider et me faire avancer.
Bien à vous
Delphine

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>  >  >  >  >  >  >   Merci par Marianne Gassel, non membre, le 05/08/2014 à 18:08 pour delphine
Bonjour delphine,

grand merci, Delphine, pour votre remerciement et votre pensée que je pourrais vous aider. J'en suis très honorée.
Et je comprends bien qu'une heure et demie de route soit un peu long.

Où habitez-vous ? (Si ce n'est pas trop indiscret).

Si vous souhaitez un échange de mail pour plus d'intimité, ce sera bien volontiers.

Courage,
Marianne

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>  >  >   Pas suffisant par JiVé, membre actif, le 01/08/2014 à 10:52 pour delphine
Bonjour Delphine,

Vous avez tout à fait raison, et notre intervention sur ce forum reste limitée. Et en effet, sortir de ces pensées et situations compliquées demande beaucoup d'énergie.

J'ai reçu, comme beaucoup de psychologues d'ailleurs, des couples qui ont traversé une histoire d'infidélité. Une infidélité dans le couple crée quasi toujours une crise importante (une crise, c'est en quelque sorte une situation de quitte ou double). C'est ce que vous nommez "la bombe"... Souvent, c'est un pavé dans la mare...

La personne qui trompe agit rarement pour le plaisir de mettre la relation en danger ou de faire souffrir l'autre. Elle le fait bien souvent, comme vous le dites, parce que quelque chose ne va pas. Quelque chose qu'on a tenté de dire à l'autre, que parfois, il ne veut pas entendre ou changer.

Je lis à votre message deux choses essentielles: la première c'est que vous semblez plutôt rongée par la culpabilité... la seconde, c'est que votre position par rapport à votre compagnon est devenue intenable comme ça... On dirait qu'il n'a pas voulu et qu'il ne veut toujours pas entendre certaines choses... j'ai du mal à comprendre (je n'ai pas les infos pour cela) pourquoi il ne vous pardonne pas... une hypothèse est que les choses, comme vous l'avez d'ailleurs spontanément signalé, n'allaient déjà pas trop bien avant!
On a parfois tendance à réécrire l'histoire: "C'était tellement bien avant, mais j'ai tout gâché..." à vous lire, je n'en suis guère convaincu... mais je peux bien sûr me tromper!

J.VERMEULEN

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>  >  >  >   L'infidélité par delphine, non membre, le 05/08/2014 à 17:58 pour Jérôme Vermeulen
Bonjour Jérôme Vermeulen,
C'est vrai, notre couple allait mal. Mais depuis trois ans, il me dit que c'est à cause de moi et j'ai fini par le croire.
Toujours est-il que tromper son conjoint, c'est mal. C'est trahir, c'est mentir au quotidien et rien ne peut justifier cela. Quand on en arrive au point d'avoir envie de tromper, il vaudrait mieux avoir le courage de divorcer, n'est-ce pas?
Les sites internet qui prônent l'adultère (Gleeden, Ashley Madison, etc) ne devraient pas exister. Je serais curieuse de voir le nombre de couples, de vies, qu'ils ont détruits.
Bien à vous
Delphine

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